Maquillage semi-permanent

Loin d’un effet ultra-maquillé, la dermographie – ou maquillage permanent – permet de sublimer la ligne des sourcils, de réveiller un regard éteint ou de rafraîchir une bouche triste, avec un résultat longue durée.

Lorsque l’on pense au maquillage permanent, on a tendance à imaginer des lèvres lourdement ourlées d’un trait foncé ou des sourcils redessinés de manière artificielle. Ce maquillage façon tatouage des années 80 et 90 est aujourd’hui vraiment passé de mode. Et, depuis quelques années, la méthode a beaucoup progressé : la dermographie consiste à implanter des pigments dans la peau de manière non définitive, avec une grande précision, pour des résultats très naturels.

Cette évolution a été rendue possible grâce à l’allégement des textures et donc du rendu final, encore plus transparent. Désormais, les colorants de nouvelle génération se composent de pigments organiques exempts de minéraux (oxydes de fer) dont la couleur virait au rose, au violet, à l’orange, au vert ou au bleu.
COMMENT SE DÉROULE LE TRAITEMENT ?

Il faut généralement trois séances. La première permet d’effectuer un diagnostic et de réaliser un dessin avec un temps de réflexion pour se décider. Au cours de la deuxième séance, le professionnel pratique la dermographie. Trois semaines après, la troisième séance sert à parfaire le résultat si besoin est.

QUELLES PRÉCAUTIONS PRENDRE ?

Afin d’obtenir un résultat optimal, il est conseillé d’éviter la piscine, les séances d’UV ou le hammam dans les dix jours qui suivent. La dermographie ne laisse pas de marques. Seuls de petites rougeurs et des gonflements peuvent persister quelques heures. Très utile pour reconstituer une ligne de sourcils ou de cils, cette technique est possible chez les malades du cancer : les séances doivent alors être pratiquées entre les séances de chimiothérapie. En revanche, elle est contre-indiquée chez les femmes enceintes, par précaution. Enfin, un traitement médicamenteux préventif est préconisé en cas d’herpès labial.